Le World Happiness Report 2017 réunit des données recueillies auprès de personnes de plus de 150 pays pour étudier le bonheur à l’échelle de la planète. Selon le rapport, publié par le Sustainable Development Solutions Network, quoique le simple fait d’avoir un emploi rémunérateur ait l’incidence la plus marquée sur le bonheur lié au travail, de nombreux autres facteurs, comme l’équilibre travail-vie personnelle, le soutien des collègues et la mobilisation active, ont une incidence sur le bonheur des employés. Dans le rapport, on cite également une recherche qui laisse entendre que le travail et l’emploi favorisent le bonheur, et que le bonheur lui-même peut aider à modeler les résultats et la productivité liés au marché du travail, ayant ainsi une incidence sur le rendement général de l’entreprise.

Le grand avantage du bonheur des employés est sa contagion!

Des chercheurs de l’institut de sondage Gallup ont découvert que le bien-être et le bonheur en milieu de travail sont positivement liés à la productivité, à la fidélité et à la santé des employés. Le bien-être de chaque employé au sein d’un service peut également accroître ou réduire le bien-être d’autres membres de l’équipe.

Si des employés « heureux » sont des employés productifs et mobilisés, il va sans dire que l’accroissement du bonheur des employés aura une incidence positive sur le bien-être d’une organisation. Toutefois, selon le rapport de 2016 de Sanofi Have We Reached A Crossroads, seulement 51 p. 100 des employeurs proposent des programmes de bien-être, ce qui ne représente qu’une légère hausse par rapport à 47 p. 100 en 2012. Il est encore plus décourageant de constater que 69 p. 100  des employeurs n’envisagent pas d’investir davantage dans des programmes de bien-être ou de bonheur au cours des prochaines années.

Cela est peut-être dû en partie au fait que les employeurs ne savent pas ce qu’ils peuvent faire de plus. Quoique la plupart des employeurs proposent déjà un programme d’aide aux employés (P.A.E.), le bonheur des employés canadiens est en baisse. Les P.A.E. sont des outils utiles offrant des services de counselling et d’autres services; toutefois, qu’en est-il d’une approche plus proactive? Serait-il possible d’accroître quotidiennement le bonheur des employés et de produire des rapports d’avancement et de productivité trimestriels, tout en protégeant l’indépendance des employeurs?

Avons-nous trouvé une réponse?

Plasticity Labs (www.plasticitylabs.com), entreprise située à Kitchener-Waterloo, a créé une plateforme de mobilisation en ligne pour aider les employeurs à cerner, à suivre et à accroitre le bonheur des employés. Cette entreprise axée sur le bonheur a conçu des interfaces capables d’extraire des données sur la productivité directement à partir des bases de données des entreprises aux fins d’analyses comparatives. Cette capacité peut réduire de façon marquée le temps que consacre un employeur à la gestion, tout en facilitant la production de rapports précis sur les répercussions positives des « services de bonheur » proposés par l’employeur.

Plasticity Labs donne aux employeurs les outils requis pour devenir des « capitalistes humanitaires », aidant à stimuler le bonheur au travail au moyen de renseignements, de formations et de mesures de renforcement de la collectivité.

  • Plasticity Insights mesure la santé, le bonheur et le rendement des employés et produit des rapports connexes.
  • Plasticity PATHMC met ces renseignements en œuvre, favorisant l’adoption d’habitudes plus saines au moyen courtes d’activités amusantes de microformation; l’intelligence artificielle agit à titre de conseiller personnel, permettant aux employeurs de protéger leur indépendance; la production de rapports sur les résultats globaux garantit la confidentialité des réponses des employés.

Plasticity Community combine la collaboration sociale au moyen d’activités de groupe pour aider à renforcer une culture organisationnelle vivante reposant sur un rendement élevé.

La mobilisation des employés est un facteur important de la productivité, et il existe une relation directe entre le degré de bonheur, le nombre de congés de maladie, le présentéisme et la satisfaction générale. Selon un récent sondage Gallup, 87 p. 100 des employés ne sont pas mobilisés, ce qui coûte aux entreprises des milliards de dollars en raison de la baisse de productivité.

Il est peut-être temps d’adopter une nouvelle approche?

Qu’avons-nous à perdre? Le bien-être et le bonheur des employés, non la satisfaction des employés, constituent les principaux indicateurs du succès d’une organisation. Les hausses de salaire peuvent avoir un effet temporaire sur le bonheur des employés, mais un employé malheureux et non mobilisé reviendra rapidement à ses comportements et à ses sentiments malsains si rien ne change. Tout investissement consacré aux hausses de salaire devait plutôt être consacré aux programmes de bien-être et de bonheur qui auront des effets permanents sur les employés, les membres de leur famille et éventuellement, sur l’ensemble de la population canadienne.